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La gastronomie suisse
La gastronomie suisse ne se définit correctement qu’en prenant en compte les variétés culinaires de chaque région, et, au-delà, le talent de chaque restaurateur en ce domaine.
Car ce sont les grandes pointures de ce pays, les Rochat à Crissier près de Lausanne (lequel a succédé à un Fredy Gigardet qui fut considéré, à son époque, comme l’un des tout meilleurs cuisiniers, y compris par ses collègues français de grande réputation) ou les Roland Pierrot à Verbier, ou les Stéphane Decotterd à Brent sur Montreux, qui font la renommée de la gastronomie suisse.
Quant à ce que les restaurateurs suisses offrent sur la table à leurs clients, il va de la nouvelle cuisine à la cuisine de grand-maman réadaptée au gout du jour (car telle était la philosophie de Fredy Girardet), en passant par des cuisines plus spécialisées.
Et chacune de miser, soit sur un produit du terroir particulièrement mis en valeur (dans le Gros de Vaud, par exemple, la saucisse au choux ou le saucisson vaudois est le produit clé de certaines auberges ou de certains restaurants) , soit sur une cuisine exotique destinée à faire voyager le consommateur à travers son estomac.
Et si le visiteur se rend, par exemple, à la Zeughauskeller de Zürich, un émincé de veau à la zürichoise, ou un plat de rösti, aura vite fait de satisfaire sa curiosité sur le plan culinaire.
Et si des mets fromagers sont servis partout à travers le pays, les mets de brasserie sont particulièrement à l’honneur aussi bien à Bâle qu’à Zürich côté alémanique, qu’à Genève et à Lausanne côté romand, y compris quand la choucroute (servie, ou non, avec de la bière) est la spécialité de la maison.
lundi 27 mai 2013